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Archives de la catégorie ‘Voyages’

Le tour du Monde, notre planète à travers ces différents pays.

> > > > > Je vous propose le tour du Monde, non pas en 80 jours, mais assis confortablement devant votre ordi à admirer notre planète à travers ces différents pays.
> > > > > Qu’en pensez vous ???? Il y a tous les ingrédients,musiques,images,
sensations découvertes; je pense que vous allez vous régaler.

> > > > > Cliquez sur le pays, puis sur la ville …… et c’est merveilleux !                           
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LA REUNION : l’ île des merveilles

 

 

                                                   Couché de soleil

                                 

                                               

                                

 

                                         La Réunion

 

                                

                                 

 

                                                    Cascade


Comme l’Ile Maurice ou les Maldives, la Réunion est une île de l’Océan Indien. Mais que les amateurs d’eaux limpides et de sable blanc soient prévenus : si cette île est un petit paradis, cela tient sutout à son volcan et à sa végétation exceptionnelle. Destination idéale pour les amateurs de marche, la Réunion recèle nombre de curiosités géologiques : le Piton de la Fournaise bien sûr, mais aussi des cirques ou encore d’extraordinaires récifs, tel le Souffleur qui crache des gerbes d’écume. Au programme : nature, trekking et nonchalance créole…

 

La Réunion : l’île des merveilles

 

                             

Située au large de Madagascar dans l’Océan Indien, la Réunion est une île volcanique apparue il y a environ 2 millions d’années. La densité, la richesse et l’exubérance de sa végétation sont, avec son volcan, le Piton de la Fournaise, les points forts de l’île.

 

                           

 

Découverte par des navigateurs européens au XVIe siècle. L’île ne commence à être habitée qu’au XVIIe siècle, elle sert alors d’escale aux bateaux de commerce qui naviguent en direction de l’Inde.

 

Avancée de lave dans l’océan

                             

 

                       
                          le Souffleur

 

Etonnement, les premières populations de l’île ont donc été Européennes. Les Français en prennent possession en 1642, et la nomme Île Bourbon en hommage à la famille royale. Elle est renommée Île de la Réunion au moment de la Révolution de 1793, en l’honneur de la réunion des fédérés de Marseille. 

 

De belles plages… mais pas seulement

 

                    

 

Si les rivages réunionnais sont ponctués de jolies plages comme on les rêve, ils ne sont pas l’attrait principal de l’île.

Une île volcanique active

                  

C’est le Piton de la Fournaise, redoutable volcan actif qui attire aujourd’hui la majorité des voyageurs. La partie ouest de l’île, appelée massif du Piton des Neige, a été constituée il y a environ 2 millions d’années. Les éruptions du volcan sont à l’origine du reste de l’île. Ici, une coulée de 2004.

Après le passage

                   

Ce volcan est l’un des plus actifs du monde, il entre en éruption plusieurs fois par an sous forme de coulées et de projections de lave.

L’éruption d’avril 2007

 

                   

                   

 

L’île de la Réunion n’est que le sommet d’un massif montagneux sous-marin et gigantesque. On estime qu’elle ne représenterait que 3% de la totalité.

 Deux fleurs jaunes

 

                

 

Connue pour son volcanisme, la Réunion accueille également plus de mille espèces de végétaux. Les fleurs de l’île rivalisent d’originalité et d’exubérance. Ici, des alamandas.

Etrange alignement de vacoas

 

            

 

Autre espèce propre aux îles de l’Océan Indien : le vacoa. Il est cultivé pour des raisons artisanales et alimentaires. Ici, ils poussent à même la lave, au Cap Méchant.

Nuage descendant

 

            

Avec une altitude de plus de 3 070 mètres, le piton des Neiges est le plus haut sommet de l’Océan Indien.

Rivages écorchés

          

Dans le sud de l’île se trouve le Cap Méchant ; les roches volcaniques y sont mises à mal par la houle de l’Océan Indien. Le nom de l’endroit ne doit pas rebuter les voyageurs. Ce site se caractérise en effet, par l’épaisseur de son herbe. Un endroit idéal pour les pique-niques

La luxuriance réunionnaise

 

 

           

                Variété de plantes et de fleurs.

Près du Piton des neiges

 

 

          

 

 

Très vite les populations se mélangent. Le 20 décembre 1848, lorsque l’esclavage est officiellement aboli, les colons blancs sont déjà devenus minoritaires sur l’île. Peu à peu les plantations de café disparaissent, elles sont remplacées par des champs de cannes à sucre. Ici, le cirque de Cilaos.

Pélerinage hindou

         

Imprégnés de croyances créoles et de catholicisme, les rites hindous se sont métissés, les déesses ont changé de nom et les traditions se sont modifiées. Ici, un pèlerinage

 

Un temple hindou à Saint Pierre

 

         

 

Pour apprendre et parfaire la culture de la canne à sucre, les cultivateurs Réunionnais se tournent  vers l’Inde et plus précisément vers les états du Kerala et du sud qui la pratiquent déjà. Une nouvelle main d’oeuvre est amenée sur l’île. Les Tamouls emportent avec eux l’hindouisme et ses temples haut en couleurs. Ici, un temple à Saint Pierre.

Dôme de lave

 

          

 

Haute d’environ deux mètres et d’origine volcanique, la Chapelle de Rosemont marque le chemin qui mène au Piton de la Fournaise.

Un arbre géant

 

            

Le tronc tressé de liannes puissantes et droites d’un arbre de la famille des ficus.

Une cascade dans la forêt

 

          

  Parmi les beautés naturelles de l’île à ne pas manquer, les multiples cascades. Nul besoin d’être un grand randonneur pour accéder à la plupart d’entre elles. Ici, celle de Grand Galet sur la rivière Langevin.

Le jogger sur la plage

 

           

 

Difficile, en effet, de surpasser la beauté des couchers de soleil sur l’Océan Indien…

Jaillissement de lave

 

                
 

Un jaillissement de lave, au pied du Piton de la Fournaise.

Du piquant et des couleurs !

 

            

 

Exotiques et piquantes, les fleurs réunionnaises sont à l’image de leur île.

Les mouvements de la terre

 

           

On remarque parfaitement ici, les mouvements de la coulée de lave cordée à l’Enclos Fouqué. Il faut plusieurs mois pour que la chaleur de lave se dissipe.

Petites fleurs jaunes

 

           

 

La lave tout juste refroidie laisse à nouveau place aux fleurs et à la végétation. Ici la plaine des Sables au Piton de la Fournaise.

La côte

         

Les BERMUDES

                                     

                           

 

                                    

 

 

 

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Bermudes

1
PRÉSENTATION

Bermudes, archipel dépendant du Royaume-Uni situé dans l’Atlantique Nord, au nord-est des Bahamas.

2
GÉOGRAPHIE

Les Bermudes sont composées de 300 petites îles, îlots et rochers, dont seulement 20 sont habités. Les îles plus importantes sont la Grande Bermude (Great Bermuda, ou Main Island), qui s’étend sur 23 km de long, suivie des îles Somerset, Ireland, Saint George, Saint David et Boaz. Hamilton, la capitale, est située sur la Grande Bermude. C’est le principal port et la plus grande ville de l’archipel (environ 6 000 habitants en 1990). La superficie totale des îles Bermudes est de 53 km².

D’origine volcanique, les îles sont entourées de récifs coralliens, pour la plupart sous-marins, et séparées par des chenaux étroits, des lagons et des détroits ; les plus importants sont le détroit d’Harrington et de Castle Harbour. Les îles sont vallonnées mais ne dépassent pas 80 m d’altitude au-dessus du niveau de la mer.

L’eau de pluie, que l’on recueille dans des citernes, permet de pallier l’absence totale de sources dans les îles. Le climat est doux, avec une température moyenne de 7,2 °C en hiver et de 26,1 °C en été. Les alizés sont tempérés par la tiédeur du Gulf Stream, mais lorsque les vents du sud dominent, l’humidité remonte, et de violents orages peuvent éclater. La flore est luxuriante ; les cèdres des Bermudes, les bambous, les palmiers, les papayers en sont les principales espèces. Les haies de lauriers roses et les massifs de palétuviers sont typiques du paysage des îles.

Après Hamilton, la capitale, la deuxième ville des Bermudes est Saint George, située sur l’île du même nom. La population des îles s’élevait à 65 365 habitants en 2005. Les Noirs constituent environ 60 p. 100 de la population. L’anglicanisme est la principale religion du pays. L’éducation est gratuite et obligatoire pour tous les jeunes âgés de 5 à 16 ans. Le collège universitaire des Bermudes (1974) assure l’enseignement supérieur.

3
ÉCONOMIE

Les très beaux paysages et le climat chaud et ensoleillé des Bermudes en font une destination touristique prisée. Le tourisme, la réparation navale et l’entretien des bases militaires louées aux États-Unis procurent l’essentiel de leurs revenus aux îles. Les produits manufacturés comprennent les produits pharmaceutiques, les parfums et les essences concentrées. On cultive des bananes, des légumes et des fleurs. Les importations principales du pays sont les produits alimentaires et les carburants. Le taux d’imposition y étant très faible, les Bermudes sont devenues une importante zone franche. La devise nationale est le dollar des Bermudes.

4
INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE

Les Bermudes sont gouvernées selon une constitution adoptée en 1968. Un gouverneur, nommé par la Couronne britannique, est responsable des affaires étrangères, de la sécurité intérieure, de la défense et de la police, et reçoit l’appui d’un conseil exécutif pour les autres domaines. Le conseil exécutif est formé du Premier ministre, également chef du parti majoritaire à l’Assemblée, et d’au moins six autres membres du corps législatif. Celui-ci comprend l’Assemblée et le Sénat. Les quarante membres de l’Assemblée sont élus au suffrage universel pour cinq ans, tandis que les sénateurs sont désignés. Les principales formations politiques sont le parti des Bermudes unies (1964), vainqueur des élections générales de 1992, et le Parti travailliste progressiste (1963).

5
HISTOIRE

Les Bermudes ont été découvertes par le navigateur espagnol Juan Bermúdez. Cependant, elles ne sont colonisées qu’en 1609, quand des colons anglais dirigés par le navigateur sir George Somers, en route pour la Virginie, s’y échouent. En 1612, le groupe d’îles baptisé îles Somers est annexé par la Virginia Company, et de nouveaux colons anglais s’y installent. Lorsque la charte de la compagnie est révoquée, en 1684, la Couronne britannique prend possession des îles. Peu de temps après, les colons font venir des esclaves noirs et, plus tard, des manœuvres portugais originaires de Madère et des Açores. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les briseurs de blocus confédérés opèrent depuis les Bermudes. À la fin de la guerre, des Américains, essentiellement des Virginiens, s’implantent aux Bermudes. Lors de la guerre des Boers (1899-1902), l’archipel accueille des prisonniers de guerre boers envoyés par le gouvernement britannique.

Du fait de leur position stratégique, les Bermudes servent de base navale pour les escadrilles britanniques de l’Atlantique Nord et des Antilles. L’escadrille des Antilles y est toujours basée. En 1941, lors de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis louent des bases navales et aériennes aux Bermudes pour 99 ans. Les îles acquièrent l’autonomie interne en 1968. En août 1995, la population des Bermudes se prononce, par référendum, contre l’indépendance de l’archipel.

 

Bermudes, triangle des

Bermudes, triangle des, zone géographique également surnommée triangle du diable, s’étendant sur 3 900 000 km2 entre les Bermudes, Porto Rico et Melbourne (Floride), située par 55° et 85° de longitude ouest, 30° et 40° de longitude nord. Elle est connue pour les nombreuses disparitions inexpliquées de bateaux et d’avions dont elle a été le théâtre.

Le mystère remonte au milieu du XIXe siècle : depuis, plus de cinquante bateaux et vingt avions ont disparu dans le triangle des Bermudes. Le cas le plus célèbre concerne le fameux vol 19. Le 5 décembre 1945, cinq bombardiers américains quittèrent Fort Lauderdale pour une mission d’entraînement. Malgré d’excellentes conditions météorologiques, aucun ne regagna la base. L’hydravion parti à leur recherche disparut tout aussi mystérieusement. On raconte aussi que des bateaux furent retrouvés abandonnés, des aliments encore chauds sur la table, tandis que des avions s’évanouirent sans même émettre d’appel de détresse. Le caractère mystérieux du triangle est renforcé par l’absence d’épave.

Une multitude de raisons sont avancées pour expliquer ce phénomène, des rayons mortels émanant de l’Atlantide aux enlèvements perpétrés par des OVNI. Des analyses plus rationnelles mettent l’absence d’épave sur le compte des forts courants et de la profondeur élevée des fonds marins, et indiquent que plusieurs des disparitions qu’on lui attribue se sont produites jusqu’à quelque 600 km de cette zone. De plus, des avions et bateaux militaires et civils traversent quotidiennement cette région sans aucun problème.

DIEGO SUAREZ ( ANTSIRANANA )

 

Tonga Soa

         Bienvenue

                  Welcome

                                    

 

                                       

 

                                    

La ville d’Antsiranana, que l’on nomme encore Diégo Suarez, est située sur un promontoire au Sud d’une baie magnifique (la deuxième du monde pour sa superficie après celle de Rio de Janeiro). Troisième port de Madagascar, la ville compte 80 000 habitants environ. L’architecture générale de la ville rappelle plus d’un demi-siècle de présence de l’armée française. Bâtiments militaires, Hôtel de la Marine, arsenal, artères rectilignes et parallèles sont là pour témoigner de ce proche passé. Carrefour chargé d’histoire, la ville compte de nombreuses communautés pour la plupart commerçantes mais aux origines diverses : Yéménites, Somaliens, Comoriens, Arabes, Chinois, Indo-Pakistannais, Français cohabitent avec les populations Antankarana et Sakalava.
Le cimetière britannique
Cimetière situé en ville. Durant la seconde guerre mondiale, la bataille qui opposa les forces coloniales françaises, alors du côté du gouvernement de Vichy, aux forces anglaises qui devaient impérativement s’emparer de la base stratégique de Diégo Suarez, fit de nombreuses victimes. La plupart ont été enterrées à Diégo dans un cimetière créé à cet effet. Les stèles blanches alignées mentionnent l’identité et l’âge de ces soldats. Le cimetière est entretenu par une commission des pays du Commonwealth.
Le Pain de Sucre
Îlot rocheux d’origine volcanique situé au Sud de la baie de Diégo. On l’aperçoit de la route qui mène à Ramena. Des cérémonies traditionnelles (fijoroana) y sont pratiquées régulièrement.

 

                           

La plage de Ramena
20 Km. Cocotiers, cases traditionnelles de pêcheurs, barques et pirogues, filets en réparations, sable blanc, rien ne manque au cliché de la plage "carte postale". Un endroit sympa pour la baignade, la pêche et le farniente. Le week-end, l’animation s’intensifie avec l’arrivée des familles qui viennent pique-niquer et se détendre. Pour se rendre à Ramena on peut prendre un taxi ou le bus qui assure une liaison le dimanche seulement.
La mer d’Emeraude
Site d’une beauté presque surnaturelle. La faible profondeur d’eau conjuguée à un fond sablonneux donne une teinte turquoise à cette petite mer intérieure. Prévoir de partir de très bonne heure car il est difficile de passer à marée basse à la fausse passe (très faible tirant d’eau et patates de corail à fleur d’eau). Les pécheurs de Ramena se feront un plaisir de vous y conduire à bord de leur barque. (Bien négocier le prix auparavant…). Sortie à éviter par mer agitée.
La Baie des Dunes et la Baie des Pigeons
Un coin superbe et très peu fréquenté. Plage de sable blanc. Route de Ramena jusqu’au PK 17, puis bifurcation en direction de la baie, piste sablonneuse. La baie des Sakalava Un enchaînement de baies toutes aussi belles les unes que les autres, mer turquoise bordée de longues plages de sable blanc. Deux îlots sympas auxquels on peut accéder à pied à marée basse. Souvent ventée, la baie des Sakalava est le lieu de prédilection des "fun boarder" locaux qui s’éclatent dans de bonnes vagues.
Vers le Cap d’Ambre
La découverte des sites au Nord de Diégo nécessite en raison de l’état des pistes un 4×4, une moto ou pourquoi pas un VTT. Certains taxis-brousse s’engagent jusqu’au village d’Ambodimanga. La piste qui mène jusqu’au village d’Antsisikala traverse un relief calcaire très pittoresque (Cheminées de fées). La côte magnifique semble avoir été déchiquetée. On remarquera le long de la piste les imposants baobabs. Nourriture et gîte possible "chez l’habitant", mais prévoir tout de même de l’eau et quelques vivres.
Les salines
Situées à 15 Km env. de Diégo Suarez, les salines peuvent être visitées.
Contact : Compagnie Salinière de Madagascar – BP 29 Antsiranana 201 – Tél.: 82 213-73 ou 82 293- 74 – Fax : 82 293-94.
La baie du Courrier
(Baie d’Ampasindava, 30 Km environ à l’Ouest)
Accès par la route goudronnée jusqu’au croisement d’Antsahampano (à droite, la piste va au Cap d’Ambre). Ensuite suivre une piste jusqu’à Ampasindava, petit village côtier situé à l’extrémité Sud de la baie où les plages se succèdent sur une dizaine de kilomètres. A partir d’Ambodimanga desservi régulièrement par les taxis-brousse, un chemin permet de gagner le Nord de la baie en quelque deux heures de marche et par la même occasion de se rendre au "Windsor Castle". Possibilité de gagner la petite île de Nosy Hara en pirogue.
Le Windsor Castle
(40 Km env. au nord-ouest)
Important monolithe que l’on peut apercevoir de Diégo (plus élevé que la Tour Eiffel), du haut de ses 391 m. Le point de vue vaut largement le déplacement. À l’ouest, le bleu du canal du Mozambique et les deux petites îles Nosy Hara et Nosy Hao, à l’est des villages, la baie et la ville de Diégo, au Nord la pointe du Cap d’Ambre, au Sud la baie du Courrier. Des traces de fortification sont encore visibles et témoignent de son occupation par les Forces de Vichy durant la 2e guerre mondiale. Les Anglais s’en emparèrent lors de la libération de Diégo.

 

                                   

 

                                    

                                     

Petra, le secret de la route des caravanes

 

                                  

Sculptée dans la roche, secrètement cachée à l’abri des montagnes, dans un dédale de failles granitiques, Petra a longtemps tu son existence. La cité caravanière nabatéenne se laisse désormais admirer, pas à pas, à la lumière vaporeuse du soleil de Jordanie.

 

Habitée depuis la préhistoire, cette cité située entre la mer Rouge et la mer Morte fut dans l’Antiquité un carrefour important entre l’Arabie, l’Égypte et la Phénicie. Construite dans le roc, à l’intérieur d’un cirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, Petra est un site archéologique des plus célèbres, où se mêlent les influences de traditions orientales anciennes et de l’architecture hellénistique.

Petra l’oubliée
Bâtie dans un cirque rocheux en aval de la route du désert, sur l’ancienne voie du Hedjaz qu’empruntaient les caravanes entre Damas et la Péninsule Arabique, Petra est l’héritage des Nabatéens. Ce peuple arabe s’établit au sud de la Jordanie, il y a 2 000 ans, et choisit ce poste stratégique en retrait pour dominer les routes commerciales de l’ancienne Arabie. La ville qu’ils bâtirent était admirée pour sa culture raffinée, son architecture massive et son ingénieux réseau de barrages et de canaux.

Toutefois, son influence et sa prospérité grandissantes furent perçues comme une menace par Rome, qui annexa le royaume Nabatéen à la province romaine en l’an 106 après J.C. Invisible, tapie dans son canyon, Pétra disparu totalement de la circulation pendant plusieurs centaines d’années.

Des siècles plus tard, un certain Johann Burckardt entendit parler de Pétra. Sur le chemin de la Mecque, cet aventurier suisse voulu croire à l’existence de cette fabuleuse cité disparue et rangée dans l’ordre du mythe, et réussit à convaincre les bédouins de l’y accompagner. Il est, en 1812, le premier occidental, depuis le départ des croisés, à parcourir le défilé du Siq et à découvrir la sublime façade du Khazneh. Il faudra toutefois attendre 1924 pour que les premières fouilles archéologiques soient entreprises, et 1985, pour que le site soit classé Patrimoine Mondial par l’Unesco.

Un trésor de roc
Au fond d’une gorge étroite, entre d’immenses parois rocheuses, se niche le fameux "Trésor" de Pétra, cœur d’un ensemble de bâtiments taillés dans la pierre comprenant des monastères, des tombes et des thermes.

Invisible depuis la route, la faille, appelée Siq, s’enfonce dans le roc, comme seule voie d’accès pour entrer dans la ville. Ce long corridor de plus d’un kilomètre, large de seulement quelques mètres, se fraie un chemin entre des falaises pouvant atteindre 100 mètres de haut, suivant l’ancien lit du cour d’eau Wadi Moussa. Ici ou là, d’étranges sculptures de grès rose, formées par l’érosion, apparaissent.

Au bout du Siq se distingue, dans l’entrebâillement de la falaise, entre les formes découpées de la roche, le Khazneth. Image la plus célèbre de Petra, celui qui signifie "trésor" en arabe dévoile une façade d’inspiration corinthienne avec deux niveaux de colonnes, entièrement intégrée à la roche, s’ouvrant sur des salles intérieures vastes et travaillées.

Au-delà du Khazneth, la route s’élargit peu à peu pour déboucher sur la ville basse, dont les parois révèlent quelques six cents tombeaux édifiés dans la falaise. Parmi eux, le tombeau Corinthien, le tombeau à l’Urne, qui servit de cathédrale, et le tombeau à Etages, qui présente le plus grand mur travaillé du site sur cinq niveaux. Parmi les nombreux monuments cultuels, un théâtre se découpe plus loin sur un paysage majestueux, tandis que le Cardo Maximus déroule une grande avenue pavée, bordée d’un Arc de Triomphe et des ruines du temple de Qasr el Bint.

La route s’élève ensuite dans une interminable ascension de 800 marches. Le légendaire "Deir", dont le nom signifie monastère, peut se découvrir à dos d’âne. Il ouvre une voie sur des corniches vertigineuses aux panoramas spectaculaires et débouche sur une vaste esplanade d’où se distingue un édifice monumental, rappelant le Khazneth, de plus de 40 mètres de haut sur 45 mètres de large. Là, une vue dégagée sur les montagnes de la Araba achève une visite étourdissante.

Une inscription nabatéenne trouvée à l’entrée du Siq semble indiquer que le nom sémitique de Pétra était "reqem", renvoyant au caractère multicolore des blocs de grès. Les blancs, les mauves, les stries ocre embellissent celle que l’on nomme la "cité de grès rose", et lui rendent, malgré les siècles d’oubli et de silence, une atmosphère étonnamment vivante, comme si elle avait su garder, mystérieusement, le secret de la route des caravanes.

Discussion sur OLYMPIE

 

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OLYMPIE

 

 

Les Jeux Olympiques dans l’Antiquité



la légende

le roi Oenomaos fut battu dans une course de chars par Pélops, qui célébra sa victoire en organisant des jeux sportifs à Olympie (Pindare , Olympiques, Apollonios de Rhodes, Argonautiques) ; selon d’autres sources, c’est Héraklès qui créa les Jeux (Pindare, Olympiques).

la trêve sacrée

durant le mois sacré ( celui des jeux, sans doute juillet/août ), toutes les hostilités doivent cesser dans le monde grec.

calendrier

l’ère officielle des Olympiades s’ouvre en 776 avant J.C. Une olympiade est l’espace de quatre ans séparant deux sessions de jeux. A partir de 776 (Iere Olympiade) les Grecs ont une chronologie commune : ils datent les événements en les situant en telle ou telle année de telle Olympiade ; l’an 767, par exemple, est la deuxième année de la troisième olympiade.

organisation des Jeux

des ambassadeurs sacrés ( les théores) partent dans toutes les directions pour annoncer les jeux ; ceux-ci regroupent des athlètes et des spectateurs venus de tout le monde hellénique ; les athlètes doivent être des hommes libres n’ayant jamais subi de condamnation grave.

les différentes épreuves

un jury de dix membres ( les hellanodices) surveille le déroulement des épreuves et attribue les récompenses (Pindare, Olympiques). Le nombre des épreuves varie selon les époques ; à l’époque classique on trouve : la course à pieds, simple ou double – la course en armes – la lutte – le pugilat – le pancrace – le pentathlon; les courses de chars dans l’hippodrome. En marge des compétitions sportives ont lieu des manifestations artistiques et intellectuelles : lectures, récitations, expositions.

les récompenses

les vainqueurs ne s’enrichissent pas ! ils reçoivent simplement une couronne de branches d’olivier ; quand ils rentrent dans leur patrie, on exécute souvent en leur honneur une ode triomphale (Pindare, Olympiques). Il y a donc beaucoup d’idéalisme dans ces Jeux : le vainqueur symbolise la force physique mais unie à une certaine beauté morale.

 

LES DIEUX DE  L’OLYMPE

Ces dieux sont les plus vénérés de la Grèce antique.Chacun d’entre eux possède un culte et des attributs bien    particulier. Ils vivent sur la montagne la plus haute et la plus majestueuse de la  Grèce antique : le mont Olympe (2917m) où chacun a sa propre demeure et où leur vie n’est : "qu’un perpétuel festin". Ils se réunissent dans la maison de leur roi, Zeus  ou Jupiter, et se nourrissent d’Ambroise et de Nectar servi par Hébé tout en écoutant Apollon jouer de sa lyre. Lorsqu’ils descendent sur terre, ils prennent une apparence humaine ou animale.

 

Le site antique d’Olympie

Dans le bois sacré d’Olympie, appelé Altis ,la vie apparaît dès l’aube des temps préhistoriques (2300-2100 av. J.-C.).

 

                                 

Olympie   

1. Le Gymnase

2. Le portique Est du Gymnase

3. L’entrée du Gymnase

4. Le portique Sud du Gymnase

5. La Palestre

6. Le Théokoléon (résidence des prêtres)

7. Le Temple d’Héra

8. Église byzantine, à l’origine atelier de Phidias

9. Les Thermes

10. Le Léonidaion (vaste auberge réservée aux officiels)

11. La Porte Sud de l’Altis

12. Le Portique Sud

13. Le Bouleutérion (assemblée0

14. Le Portique d’Echo

15. Le passage voûté menant au Stade

   Le site archéologique

16. Le Stade

17. L’Hippodrome

18. La digue Nord

19. Bases de statues de Zeus

20. Les Trésors

21. Le Mètrôon

22. L’Exèdre d’Hérode Atticus (citerne d’eau potable)

23. Le Temple d’Héra (Héraion)

24. Le Prytanée

25. Le Philippeion

26. Le Pélopeion

27. Le Temple de Zeus

28. Base de la statue de la Victoire de Paeonios

29. Enceinte Ouest

30. Enceinte Nord

                                                ————————————-

De monumentales habitations voûtées aux fondations de pierre se dressent à côté de tombes, dont l’une –celle de Pélops – devient un centre de culte.

Puis, peu à peu, du VIIIe siècle à la fin de l’époque romaine, le sanctuaire boisé d’Olympie voit s’organiser le complexe d’installations sportives et de lieux de culte le plus significatif du monde antique.

Il ne reste actuellement des innombrables ex-voto qui ornementaient le site qu’une quantité réduite, exposée dans le Musée archéologique d’Olympie ; sur le terrain même, quelques restaurations seulement ont été tentées pour des monuments de grande taille, comme le temple d’Héra, la palestre et le passage couvert menant au stade. Il n’en reste pas moins que le visiteur est encore aujourd’hui saisi de respect devant la beauté, la richesse et la splendeur du paysage et des bâtisses qui l’agrémentaient.

L’Altis était entourée d’une enceinte, qui séparait les temples et les édifices religieux des bâtiments à usage profane.

L’Altis était orné de nombreux temples, autels et statues, et en son centre s’élevait le plus important d’entre eux, le temple de Zeus. Il avait été construit par l’architecte éléen Libon, grâce au butin fait par les Éléens dans leurs guerres contre Pisa et la Triphylie. C’est un temple périptère, de style dorique, long de 64,12 mètres, large de 27,68 mètres, avec six colonnes en façade, treize sur les longs côtés, et un plan tripartite parfaitement classique. Le bâtiment, accessible à l’est par une rampe, était en calcaire coquillier local et recouvert de stuc blanc, hormis les métopes, les frontons et les sculptures, qui sont en marbre. Dans chaque fronton se logeait un ensemble de statues en marbre d’une exceptionnelle qualité qui sont en grande partie conservées. Il devait sa renommée à la statue chryséléphantine du dieu qui siégeait à l’intérieur, sur un trône, situé au fond de la nef centrale de la cella, haute de 12 mètres, l’une sept merveilles du monde, réalisée en huit ans par le grand sculpteur Phidias, celui qui avait réalisé la statue gigantesque d’Athéna qui ornait l’Acropole d’Athènes. La statue de Zeus rutilait d’or et d’ivoire ce qui fit dire à un certain Philo de Byzantium (il s’agit de la colonie grecque où, par la suite, fut fondée Constantinople) que si la nature avait crée les éléphants ce n’était que pour permettre à Phidias de réaliser cette statue

Réplique du CAFE FLORIAN ( VENISE ) sur l’ATLANTICA

                                Le Café Florian à Venise

 

                                             

                                                         Un salon                                    Le Café Florian fut fondé en 1720 par Floriano Francesconi. A l’origine le nom du Café Florian était “A La Venise Triomphante” (Venezia Trionfante) mais tout le monde l’appela assez rapidement du nom de son propriétaire : Le Florian.
Le Café Florian n’était en effet pas uniquement, comme l’avait souhaité son propriétaire et fondateur, un café, mais surtout un lieu de vie et de rencontre.
“Dans son temps, Florian était traité en camarade par les plus grands seigneurs vénitiens. Lorsqu’il tomba malade, on l’alla voir comme on eût fait pour un intime ou un haut personnage. Canova, qui n’oublia jamais quels services il en avait reçus aux débuts de sa carrière, l’entoura des soins les plus attentifs et les plus délicats.
Le pauvre homme, au déclin de la vie, souffrait horriblement de la goutte. Il fallait faire faire un appareil qui lui permît de marcher et des chaussures qui ne blessassent point ses pieds malades. Ce fut le grand artiste qui voulut sculpter lui-même le modèle, sur lequel appareil et chaussures furent plus tard fabriqués. La jambe de Florian après celle de Thésée! C’est le bon coeur complétant le génie !”
Henry Harvard – Amsterdam et Venise 1876
Après le décès de Floriano Francesconi, le Café Florian est repris par son neveu, Valentino qui lui donne une orientation plus dans le sens de l’époque… à savoir libertine et on le fréquente aussi pour y fixer des rendez-vous galants.

Une soirée au Café Florian

 

                                         

                                                   Un salon

Hippolyte Taine dans son livre A Venise, nous décrit une soirée au Café Florian en avril 1864 :
“Les guirlandes de lumières commencent à s’allumer sous les arcades des Procuraties. On s’assoit au café Florian, dans de petits cabinets lambrissés de glaces et de liantes figures allégoriques les yeux mi-clos, on suit intérieurement les images de la journée qui s’arrangent et se transforment comme un rêve; on laisse fondre dans sa bouche des sorbets parfumés, puis on les réchauffe d’un café exquis, tel qu’on n’en trouve point ailleurs en Europe ; on fume du tabac d’Orient, et on voit arriver des bouquetières en robes de soie, gracieuses, parées, qui posent sans rien dire sur la table des narcisses ou des violettes.
Cependant la place s’est remplie de monde ; une foule noire bourdonne et remue dans l’ombre rayée de lumières; des musiciens ambulants chantent ou font un concert de violons et de harpes. — On se lève, et derrière la place peuplée d’ombres mouvantes, au bout d’une double frange de boutiques éclairées et joyeuses, on aperçoit Saint-Marc, son étrange végétation orientale, ses bulbes, ses épines, sa filigrane de statues, les creux noircissants de ses porches, sous le tremblotement de deux ou trois lampes perdues.”

Une Journée au Café Florian

Paul de Musset, le frère d’Alfred, complète le tableau en décrivant les variations d’atmosphère au long de la journée dans les cafés de la Place Saint Marc :
“Pendant l’été, les dames viennent s’asseoir sur des chaises devant les deux établissements de Florian et de Suttile, pour écouter la musique de la garnison, qui donne concert de huit à dix heures du soir.
On trouve là toute la société réunie par groupes. On va de l’un à l’autre ; on s’assied près de qui l’on veut, aussi longtemps qu’on le désire, et l’on cause en prenant des glaces.
  A dix heures, l’aspect du salon se modifie : l’orchestre enlève ses pupitres et rentre à la caserne ; les dames se retirent peu à peu, la foule s’écoule lentement.
  On reconnaît alors ces amateurs de la vie nocturne qui semblent détester le lit ; pour eux les cafés restent si bien ouverts qu’on eu supprime les portes depuis. La Fête-Dieu jusqu’à la Toussaint ; pour eux les garçons veillent à tour de rôle.
A minuit on mange et on cause; à trois heures du matin on bavarde encore; enfin, à quelque heure de la nuit que, vous descendiez à Saint-Marc, vous y trouvez des gens attablés, des promeneurs, des mangeurs de glace, des joueurs d’échecs, et surtout des flâneurs oisifs, qui ne font rien, ne s’ennuient jamais, et restent là, parce qu’ils s’y trouvent bien.”

                 Réplique du café  FLORIAN  sur le navire COSTA ATLANTIQUA

                                   

    

  

VOL CONCORDE PARIS….NEW-YORK

A tout ceux qui n’ont pas eu la chance de prendre Concorde, nous allons essayer de vous faire partager le vol AF4334 du 24 mai 2003 comme si vous étiez.

Notre vol Concorde a accueilli son 22.000ème passager en mai 2007

Rappel: Ce Concorde est entré au musée du Bourget le 14 Juin 2003

 

BIENVENUE A ROISSY CHARLES DE GAULLE POUR UN VOL A DESTINATION DE ROISSY CHARLES DE GAULLE !

 

24 Mai 12H00

Ouf, pas de grève, le TGV est pile à l’heure, nous avons juste le temps de jeter un coup d’oeil au magnifique hall F et sa ligne à la concorde et il est temps de rejoindre le lieu d’embarquement (hall A) et direction le "Lounge" grâce au précieux sésame le boarding pass Concorde ! Avec cela c’est Champagne et apéro à volonté en attendant l’embarquement !

 

 

 

 

EMBARQUEMENT

Début de l’embarquement, euh de la séance photo de la super bête:

(regarder l’empennage)

On constate que les gouvernes de dérive sont dans un sens opposé, ceci vient du fait que les systèmes hydrauliques ne sont pas encore sous pression et que donc les gouvernes vont au vent.

13h40
Pointu l’engin !

A noter l’aileron canard stabilisateur aussi appelé moustache par les mécanos (il y en a une de chaque coté)

13h50
On embarque, vue sur le poste de pilotage

Le commandant (CDB), le copilote (OPL) et que l’officier mécanicien naviguant  (OMN) font la check liste.

Alors on ose le prendre cet engin ?

13h51
Bien sûr avec un sourire pareil !

Première impression: Étroitesse de la cabine mais quelle est longue la cabine. La cabine est séparée en deux par la zone cuisine et toilette, je n’avais jamais remarqué ce détail. Il y a donc 2 cabines dans Concorde ‘Avant et Arrière’

Bon, nos places c’est 28A et 28B c’est tout au fond et au dessus des moteurs, il parait que c’est là que cela donne le plus, donc pour ressentir la machine c’est la meilleure place !

Les habitués du confort sont au premier rang, là pas de bruit.

Je m’assieds, et je regarde à travers le minuscule hublot  environ 12cm de haut et 10 cm de large. Le verre est très épais et dans son emboîtage conique il ne peut donc pas sortir… Saviez que les hublots sont microscopiques pour quand cas d’explosion de l’un d’eux la vitesse de dépressurisation soit le plus possible freinée pour éviter un choc terrible aux passagers. Le Concorde circulant à 18.000 mètres c’est presque le vide à l’extérieure.

ROULAGE

14h05
 

 

14h10

 

 

 

 

 

 

 

 

On roule pour la 27 (piste Nord de Roissy) 27 comme 270 degrés ==> pleine Ouest.

Décollage vers l’ouest donc pas de virage après le décollage

Le temps n’est pas terrible, peu importe le soleil nous attend dans quelques minutes

 

14h19

J’en profite pour régler mes instruments: Altitude 387 pieds pour simplifier je règle mon altimètre sur 100 mètres pour mesurer les variations de pression cabine

Compteur Geiger: mesure du bruit de fond (radioactivité naturelle au niveau du sol à Roissy ce jour) : 0.08 mSV/heure on dit milli Sivert par heure (valeur très faible

DÉCOLLAGE AF4334

 

14h25

Alignement et décollage, moteur à fond

Évidement je suis un très mauvais preneur d’image car je profite aussi de l’instant…

Coté Bruit, je suis très surpris du faible niveau sonore des moteurs à l’intérieur de concorde, aucun problème pour continuer à discuter avec mon voisin

14h27

 

 

 

 

 

Post combustion coupée, on ressent un ralentissement (en faite une diminution de l’accélération). On entre déjà dans la couche de nuages, on ne reverra pas le sol avant de toucher la piste au retour car le temps va aller en s’aggravant.

Pression cabine 350 mètres.

Concorde est un avion hyper stable on dirait que les ailes sont en béton: rien ne bouge aucunes turbulences y compris dans les nuages pourtant porteur d’une prochaine grosse averse.

14h29

Sensation extraordinaire d’une accélération qui n’arrête pas nous voici déjà à 8300 mètres en vol subsonique en direction du Havre

Le Machmètre est déjà presque à 1, on va déjà plus vite qu’un 747 qui a atteint sa vitesse de croisière…

14h32
Vertical Évreux 10000 mètres

14h34

Franchissement Du mur du son

Le Machmètre "AirFrance"

14h36
Passage du havre,

la post combustion est allumée, l’accélération est repartie de plus belle et 50 secondes plus tard

14h37

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mach 1.02 sans aucun bruit! en dehors du crépitement des flashs et des appareils de photos.

Eh oui, le voilà le fameux Machmètre: un petit panneau lumineux sur fond bleu

14h38

Concorde accélère de plus belle, on ressent de nouveau dans le dos une poussée constante comme dans la phase de montée initiale.
La vitesse va encore plus que doubler pour atteindre 2400 Km/heure.

Un petit point sur mes instruments de bord !

Pression cabine: 1700 mètres  estimation altitude plus de 10000 mètres (d’après le temps de vol)

Compteur Geiger: 2.7 mSV/heure  Mon compteur crépite à une valeur que je n’avais vu qu’en visitant la centrale nucléaire du Buget (pour être précis le hall d’accueil visiteur la ou il y a la présentation d’échantillon naturelle d’uranium) car dans la centrale je n’avais mesuré aucune radio activité anormale. Cette valeur approche de la valeur limite ou une exposition permanente  pourrez causer des préjudices de santé. Dans notre cas présent aucun problème. Compte tenu de la valeur mesurée au sol il n’y a pas une crise solaire en cours.

REPAS DE LUXE A 2400Km/heure

14h49

La vitesse va encore plus que doubler pour atteindre presque 2400 Km/heure à 18300 mètres d’altitude en 10 minutes.  Ce plan de montée est beaucoup plus fort que dans le cadre d’un Paris – New York ou la montée à 18000m en vitesse supersonique se fait en 35 minutes

            MACH 2 ! Champagne

Deux de nos charmantes hôtesses entament avec la plus grande peine la remonté du couloir centrale en poussant un chariot contenant les plateaux.
Analysons la scène:

1 – Nos 2 hôtesses sont loin d’être à 90° par rapport au sol ! je tente de me redresser sur mon fauteuil et constate que l’assiette de Concorde est peut être à cabrer de 10° ou 15°

2 – Notre "court" voyage en boucle, oblige nos hôtesses à démarrer le service avant la fin de la montée rapide de concorde (en effet il faut rapidement monter dans les couches peu denses de l’atmosphère) pour maintenir une température extérieure de la carlingue en dessous de 150°C, aussi même à deux nos hôtesses doivent d’une part faire grimper sur une pente de 15 à 20 pourcent le chariot mais aussi lutter contre l’accélération, l’assiette de l’hôtesse dans l’effort accentue l’impression d’une inclinaison très forte. Un fois ce repère mémorisé, on constate que l’avant de l’appareil vu du couloir est en l’air !

Par curiosité je touche le hublot pour voir si cela chauffe, rien de spécial.

 

14h50
Annonce paramètres: 600 mètres par seconde – Temp Ext -50°C – Température du nez de Concorde +128 °C –

14h55
Pendant que les passagers des premiers rangs mangent continuons nos mesures:

2100 Km/heure !

La pression cabine est mesuré par une montre avec baromètre, altimètre-intégré

 

 

 

 

 

 

 

 

Pression cabine: 2000 mètres  estimation altitude plus de 17000 mètres (d’après le temps de vol)

Compteur Geiger: 3,3 mSV/heure Cette valeur sera le maximum relevé du voyage (41 fois plus qu’au sol, voila encore une bonne raison pour la protéger notre atmosphère, et Concorde sur ce point n’est sûrement pas un avion Écologique, mais y a t-il des avions Ecolo?…)

Concorde parcourt en ce moment plus de 600 mètres à chaque seconde, bien plus que la vitesse d’une balle à la sortie d’un fusils…

Remarquez comme le haut du ciel est plus sombre

14h56

Sortez les freins !  La boucle au dessus de l’Atlantique étant presque fermée (300 Km en approche des îles de Guernesey) si l’on ne freine pas on sera verticale Roissy dans 15 minutes, le pilote annonce qu’il faut sortir rapidement du vol Supersonique avant les îles de Guernesey sous peine de détruire tous les carreaux des fenêtres des petites maisons de l’îles Anglo-normande!
Au faite, regardez bien cette photo, bien que l’on soit presque au sommet de notre vol, le champagne est encore très incliné dans mon verre ! Concorde a toujours une assiette cabrée !

On ressent immédiatement l’arrêt de l’accélération et le passage en décélération, cela tombe bien cela m’aide à redresser mon fauteuil et commencer à déguster le repas que l’on vient de me servir…

Pour mémoire cela fait 31 minutes que l’on a décollé, bon sang mais tout va trop vite ici !

Bon alors dégustation, pour le plaisir Champagne, vin blanc et super Bordeaux 1987. Le homard parfait, le foie gras composé de deux viandes, la petite sauce au citron servi dans un flacon de parfum, vous voyez c’est le top! Fromage plus que parfait coulant et truffé à point et pour finir ce gâteau au café avec sa petite feuille d’or…, bon allez une fois dans sa vie.

15h00

Retour à la technique, je retouche le hublot cette fois il est chaud et pourtant je ne suis pas du coté du soleil, on comprend mieux pourquoi les arrivées sur New York c’était toujours un peu chaud… car on est en vol supersonique que depuis 14 minutes.

Au faite savez vous que l’air de la cabine est refroidi grâce à la chaleur massique (inertie thermique) du kérosène… L’air passe dans un échangeur Kérosène Air pour être refroidi, il faut espérer que l’échangeur reste étanche. En 1960 les ingénieurs n’avaient pas froid au yeux, comme ceux qui ont construit le LEM lunaire et c’est pour cette raison qu’il est impossible de retourner sur la lune ou reconstruire un Concorde, trop de sécurité tue l’avancé technologique à cause de la masse des objets de sécurité.

RETOUR SUR TERRE

15h37

La cabine de pilotage du Concorde en vol, il va falloir en faire son deuil vous pensez un Concorde rempli de 96 passionnés, je compte sur les passagers de l’avant pour recevoir des photos et les mettre sur le site pour vous en faire profiter. Cette photo a été prise après le décollage car il était impossible de circuler durant la visite de la cabine

Mach 0.69, il faut laisser un peu de temps au temps, coté pression cabine il va falloir passer de 2000 ml à 70ml et je suis un peu inquiet car cela va faire beaucoup en peu de temps.

15h48

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi cette image ? J’ai des grandes jambes alors constatez qu’il me reste encore un bon 15 cm avant le siège de devant même sans déplier la table. Quand à la position quasi lit elle est impressionnante, mais avait-on le temps de dormir dans Concorde, non juste le temps d’un bon repas et vous voila à l’autre bout du monde.
Quant à la descente, aucune douleur aux oreilles alors que la pression cabine est déjà à 350 mètres. Alors est ce l’avion ou la dextérité de l’équipage qui a dosé patiemment et régulièrement la remonté en pression de la cabine ?

15h49

Sol en vu, dommage le temps c’est fortement dégradé. En tout cas pas la moindre vibration, pas la moindre turbulence ressentie on a l’impression de voler dans un fer à repasser comme un peu dans la navette spatiale. C’est a se demander si dans un avion classique ce n’est pas l’élasticité des ailes qui amplifie l’inconfort des turbulences en cabine. Bien qu’étant sur le dernier rang le sol est parfaitement visible. Concorde avance maintenant à un train de sénateur par rapport à sa vitesse maxi mais court vers la longue finale sur Roissy. Nous sommes déjà à une minute de l’atterrissage.
Houlà cela va bien vite pour atterrir…

 

15h52

Atterrissage dantesque à cause de la vitesse et le tout sous la pluie,. Observez bien la rotation de Concorde en observant la variation de l’assiette des hublots qui change vis à vis de l’horizontal. Bon j’ai pris le film avec mon appareil de photo en mode rafale. Bon évidement pour passer sur le web c’est super compressé donc pas terrible…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Observez le brouillard du au vortex d’air humide se formant au dessus de l’aile delta qui a accentué mon impression de très mauvais temps vu de l’intérieur de Concorde.

16h00


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zut, j’ai déclanché trop tard, on voit encore la fin du groupe de fan de Concorde sous la pluie, mais il y avait aussi des drapeaux Français, des grandes pancartes et une bonne centaine de personne, mais Concorde même au sol va trop vite.

Bravo car sous la pluie c’est courageux de nous attendre et d’encourager l’équipage qui a les larmes au yeux pour leur dernier vol sur Concorde.

La DORDOGNE et ses GABARES

C ‘est à bord de répliques de Gabares des XVIII et XIXème siècles et sur 3 circuits différents que nous allons découvrir la Dordogne (Rivière Espérance) .

LES GABARES

                                    

Bateau traditionnel à fond plat de la Dordogne, elles servaient au transport de marchandises entre le massif central et les ports de Bergerac, Libourne et Bordeaux.

  
Pour la navigation, la Dordogne était divisée en trois parties :

  • La haute Dordogne (en amont de Souillac) Elle n’est souvent qu’un ruban étroit encaissé avec des pentes fortes. Sur cette partie la navigation n’était possible qu’au printemps et à l’automne lorsque les eaux atteignaient la hauteur convenable. La haute Dordogne offrait en moyenne 30 jours de navigation par an. En été, les eaux étaient trop basses et l’hiver trop fortes.
    Les gabares étaient construites pour descendre les produits tirés des forêts :
    • Le chêne pour la fabrication des cuviers, tonneaux et barriques.
    • Le châtaignier pour les piquets de vigne.

    Une fois arrivé à destination, les gabares étaient vendues avec leur chargement. Les gabariers remontaient à pied.

  • La moyenne Dordogne (en aval de Souillac) La navigation était possible 6 à 8 mois par an.
    Les gabares descendaient : chêne, châtaignier, châtaigne, fromage, vin de Domme.
    Pour remonter elles étaient chargées de sel, blé et poisson salé.
    La remontée de la rivière, se faisait jusqu’à Castillon, en utilisant la marée montante.
    En amont de Castillon les gabares avaient recours au halage. Le chemin de halage suivait les rives de la rivière au plus près avec des relais de tireurs tout les 7 Km.
    Les équipes de tireurs variaient entre 20 et 30 personnes. Aux passages difficiles, tel que la Gratusse à Lalinde, il était nécessaire de mobiliser 80 à 100 personnes.
    Au milieu du XVIIIème siècle les tireurs ont été remplacé par des bœufs.
  • La basse Dordogne (en aval de Castillon) La navigation était permanente
    La remontée de la rivière s’opérait comme en moyenne Dordogne.

 

                          

Les différentes Gabares :

  • La haute Dordogne – des courpets de 10 à 20 tonnaux
  • La moyenne Dordogne – des couraux de 25 à 50 tonnaux
  • Basse Dordogne – des grands couraux de 60 à 100 tonnaux

En 1882, Sarlat découvrit le train puis le reste de la vallée amont un peu plus tard.
La concurrence du rail ébranla rapidement la vieille batellerie de Dordogne et s’en fut fini de la navigation sur la haute et moyenne Dordogne. En basse Dordogne elle a continué jusqu’en 1950.

L’origine du nom provient du celte Du unna signifiant eau rapide. Sous l’empire romain, elle est baptisée Duranius et a partir du Moyen –Age, devient successivement Duranna, Durunia, Durdunia, Dordoigne et enfin DORDOGNE.
Elle prend sa source en Auvergne au Puy de Sancy (1886m) et traverse cinq départements (Puy de Dôme, Corrèze, Lot, Dordogne, Gironde) pour rejoindre la Garonne dans l’estuaire de la Gironde. Le lit est composé de sable et galets.
La présence de l’homme sur les bords de la Dordogne est forte ancienne, les Celtes ont laissé des traces sur la moyenne vallée (3ème siècle avant J-C). Des amphores de vin Campagnien des 1er et 2ème siècle avant J-C ont été retrouvé dans le Bergeracois, ce qui dénote un trafic de vin avec la Rome Antique avant que la viticulture ne se propage sur les bords de la Dordogne.
Les grands vignobles au bord de la rivière sont :

  • VIN DE DOMME
  • PECHARMANT
  • MONBAZILLAC
  • SAINT EMILION
  • POMEROL

 

     

Les principaux affluents qu’elle rencontre durant ses 475 Km sont la Cère, la Maronne, la Vézère, et l’Isle.

 

                                 

Les barrages de Bort les Orgues1951, Marèges 1937, l’aigle1945, le Sablier1958 et du Chastang1952 régulent son niveau tout en assurant une production hydro-électrique.
Les crues sont néanmoins fréquentes sur la Dordogne. C’est au mois d’août que l’étiage est le plus prononcé. A l’étiage, la Dordogne possède un débit de 20 m3/s à La Roque Gageac. Inversement au crue de printemps le débit peut atteindre dans ce même village 2500 m3/s.
La pente moyenne est de 0,5 m/Km. Un arbre flottant peut atteindre une vitesse de 50 Km/h en période de crue.
La Dordogne et la rivière Québécoise Jacques-Cartier qui font toutes deux l’objet d’un programme de restauration du saumon atlantique se sont jumelées en 1985.

La Dordogne est une rivière classée domaniale; l’Etat est titulaire du droit de pêche et il est tenu de gérer au mieux les populations piscicoles. Le droit de pêche est exercé au profit de l’Etat qui distingue traditionnellement le droit de pêche aux lignes et le droit de pêche au filets et aux engins.

                                    

Les différents pêcheurs :

  • Les pêcheurs aux lignes, n’ont pas le droit de commercialiser leur pêche. On pêche à la ligne tous le long de la Dordogne (il faut s’acquitter d’une redevance).

  • Les pêcheurs amateurs aux engins, majoritairement riverains et passionnés par cette tradition de pêche aux engins et aux filets disposent de droit plus limité que les professionnels. En outre, il n’ont pas le droit de commercialiser leur pêche. Leur matériel et les lots de pêche sont limités.
  • Les pêcheurs professionnels louent des lots de pêche et paient des licences de pêche, ce qui les autorisent à vendre leur pêche; se sont des petites PME.

Dans la basse vallée ils vivent surtout de la pêche des migrateurs qu’ils vendent à des mareyeurs, aux restaurateurs, et à des conserveries.
En moyenne vallée
ils vivent surtout de la pêche de la friture qu’ils vendent aux restaurateurs. Dans les départements du Lot et de la Corrèze la pêche professionnelle est interdite.

Le Matériel utilisé :

  • Les filets
    • le tramail fixe pour les espèces sédentaires
    • le tramail dérivant pour les migrateurs
    • l’araignée le plus employé pour les espèces sédentaires
    • l’épervier pour la friture
  • Les engins
    • la bourgne pour les lamproies
    • la nasse anguillère
    • le cordeau – c’est une ligne de 30 à 80 hameçons placée sur le fond de la rivière. Il permet de capturer de l’anguille, du barbeau, ou de la truite.

Jusqu’au début du siècle, la pêche professionnelle fut une industrie florissante dans la vallée. Dans un village comme La Roque Gageac la pêche faisait vivre 20 personnes et un seul village comme Spontour (Corrèze) possédait 50 pêcheurs professionnels dont certains étaient aussi bûcherons, gabariers.
Tous ces pêcheurs professionnels traversent actuellement un crise assez grave.

LES POISSONS

Les migrateurs :

  • saumon, lamproie,  alose , truite de mer, anguille , esturgeon

LA CHARENTE et son COGNAC

Le cognac, élaboré depuis le XVIIe siècle dans les Charentes

 

                             Distillation charentaise traditionnelle

      

                                   

                                   

 

Les vins charentais sont depuis longtemps transformés en alcool par distillation simple. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que commence à être élaboré le cognac tel qu’on le connaît actuellement, grâce à deux rectifications successives, c’est-à-dire deux passages de chauffe dans l’alambic.
Les procédés n’ont guère varié depuis lors.

Les premiers importateurs de ce produit sont des Anglais et des Hollandais, qui créent des comptoirs à Cognac et dans sa région. Ces maisons de commerce se concentrent le long de la Charente, en raison de l’ouverture qu’offre le fleuve vers la mer et le port de La Rochelle.
Devant le succès des exportations, les plantations de vigne augmentent et couvrent au XIXe siècle toutes les terres de Charente et Charente-Maritime appropriées à cette culture. Le commerce du cognac apporte alors une très grande prospérité à ces départements.

La crise du phylloxéra et l’essor industriel

 

 

Dans les années 1880, l’épidémie de phylloxéra met un terme provisoire à la production de cognac. Si elle est surmontée par les négociants munis de stocks importants, cette crise ruine les petits exploitants bouilleurs de cru qui ne travaillent que leur propre récolte. L’organisation de la production en est profondément transformée : les maisons de commerce créent leurs propres distilleries et la distillation industrielle se développe rapidement au détriment de la distillation agricole.

Le gros de la production passe alors aux mains de grandes maisons de commerce telles Hennessy, Martell, Robin, Hardy et Hine ; quelques petites entreprises, fermes-distilleries, demeurent cependant.

Certaines des grandes firmes cofinancent la construction d’établissements de distillerie : elles concluent alors des contrats pour la commercialisation du cognac et imposent leurs méthodes de fabrication. Ainsi, dans les années 1970, la maison Martell, tout en possédant en propre cinq distilleries, a un contrat d’exclusivité avec treize distilleries indépendantes de Charente et de Charente-Maritime et un contrat libre avec cinquante-sept autres.
Certains propriétaires indépendants possèdent aussi des distilleries dans les deux départements, comme Théophile de Laage de Meux, qui fonde son entreprise à Cognac vers 1856 et crée une annexe, vers 1875, lors de l’ouverture de la voie de chemin de fer.

 

La particularité des domaines viticoles saintongeais

 

 

En Saintonge, à partir des années 1890, la distillerie industrielle participe à la mise en valeur des domaines agricoles, au même titre que l’élevage. C’est là que se créent alors les ateliers de distillation les plus évolués.
Dans les années 1900, la distillerie Mounier de Saint-Hilaire-de-Villefranche possède dix alambics et distille de 8 à 10 000 hectolitres de vin dans une saison. Elle compte huit à neuf salariés : cinq distillateurs, deux ou trois personnes pour la réception des vins et le lavage des barriques, une pour le transport en charrette de l’eau-de-vie à Cognac.

 

119 établissements, pour la plupart concentrés dans le Cognaçais

                                       

 

Cent dix-neuf distilleries d’eau-de-vie de cognac ont été étudiées dans la région, dont près des deux tiers sont situées en Charente et un tiers en Charente-Maritime.

La plupart de ces établissements assurent l’ensemble de la chaîne de production : vinification, distillation, vieillissement et commercialisation. Ce sont généralement de grands ensembles bâtis, qui juxtaposent distillerie, chais, bureau, logement patronal, logement d’ouvriers et parfois tonnellerie, atelier de mise en bouteilles, magasin d’expédition…

 

Les différents crus et l’implantation des distilleries

 

                                     

                                               

L’implantation des distilleries correspond à la carte des crus – appellations d’origine contrôlée – du cognac. Cette carte, tracée entre 1909 et 1936, délimite ces appellations de façon concentrique autour des villes de Cognac et de Segonzac. L’aire de production s’étend sur la quasi totalité de la Charente-Maritime, une grande partie sud-ouest de la Charente et quelques communes des Deux-Sèvres et de Dordogne.

                                          

Les distilleries sont d’autant plus nombreuses dans une zone que le cru y est prestigieux. La seule ville de Cognac compte près du quart des usines étudiées.

                                           

 

Des établissements implantés à l’origine dans les centres des villes, non loin du fleuve Charente

 

                                            

 

Pour des raisons pratiques de transport, les distilleries industrielles se sont implantées plutôt au centre des villes, comme à Cognac, Jarnac, Châteauneuf-sur-Charente ou Saintes… et à proximité du fleuve Charente ou de son affluent la Boutonne.
Des contraintes de place et de sécurité liées aux risques d’incendie entraînent, surtout après les années 1930, le déménagement de la plupart d’entre elles à l’extérieur des agglomérations, souvent par la transformation d’anciennes distilleries artisanales ; le centre de la ville de Cognac, qui comptait plusieurs dizaines de distilleries à la fin du XIXe siècle, n’en accueille plus que quatre en activité dans les années 1990.

 

Des distilleries créées surtout à la fin du XIXe siècle

 

Les plus anciennes distilleries industrielles de la région datent des années 1850-1870, mais elles sont peu nombreuses. La distillation industrielle ne se développe réellement qu’après la crise du phylloxéra. C’est donc à la fin du XIXe siècle que s’installe le plus grand nombre de ces établissements, dont la création donne lieu à des constructions nouvelles. Ce développement se poursuit dans la première moitié du XXe siècle, en moindre proportion. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les transformations portent essentiellement sur les ateliers de distillation qui sont reconstruits pour les rendre plus performants.

 

De grands ensembles bâtis

 

L’élaboration et le commerce du cognac ont généré d’importants complexes architecturaux. Ils se caractérisent par de longues façades scandées par de nombreuses ouvertures. Les murs sont noircis sous l’effet d’un champignon microscopique, le « torula compniacensis », qui se nourrit des vapeurs d’alcool s’échappant naturellement et dénommées « part des anges ». Tous sont de construction soignée et certains d’une grande qualité architecturale.

 

Les activités liées à la distillerie

L’essor de la distillerie industrielle s’est accompagné du développement de nombreuses activités liées au conditionnement (tonnellerie, verrerie, cartonnerie…), au transport, à la vente ou à la transformation du produit des vignerons .